14th Jan 2007
Bleu prèsque transparent

Bleu n’est pas un couleur, bleu est chimique.
Tout à coup, je me rapelle une lettre de vieux beau temps, ecrit à moi comme dans les films on parle à un trou, à personne, à soi même. Je me souviens encore après tant d’années, “de temps en temps, après les jours sans souci, sans doute, travaillé comme un fou, je me demande ce que je suis en train de faire. À quoi ca sert? Et les doutes reviennent”.
Les doutes reviennent, avec le bleu. Bleu prèsque transparent.
Bleu prèsque transparent est titre d’un roman que je n’ai pas encore lu. Suis toujours si vaniteuse, moi :-)
Oai`, lai phai dung babelfish roi :S
C’est tellement “sweet” et mélancolique quand tu écris en français.
“Vivre, n’est-ce pas toujours se remettre en question ?” – Gilles Archambault – Extrait de Les plaisirs de la mélancolie
Bác Hiếu đã mất công dùng babelfish thì post phần dịch lên được không? Cái gì mà màu xanh trong suốt hoang hỏai thế nhỉ?
Mưa ơi dịch đi chị ơi :((
To babelfish roi cung ko hieu gi ca :-S
Publiée le 10 janvier 2007
Il faut sauver Nguyên Vu Binh !
Genève, 8 janvier. – Membre honoraire du Centre PEN Suisse Romand, cet écrivain et journaliste (38 ans) est gravement malade dans le camp de travaux forcés Ba Sao Nam Hà, Nord Viêt Nam. Sa vie est en grand danger. Le 10 octobre dernier, le Comité du PEN International de défense des écrivains en prison avait demandé aux autorités de Hanoi de permettre d’urgence à Nguyên Vu Binh de voir un spécialiste pour établir un diagnostic et de pouvoir se faire soigner dans un hôpital, tout en réclamant sa libération immédiate et inconditionnelle.
Le 2 novembre, de retour d’une brève visite mensuelle de 35 minutes au camp, Mme Bui Thi Kim Ngân, l’épouse de Nguyên Vu Binh, nous rapportait que son mari avait besoin d’un traitement urgent pour une douloureuse maladie intestinale chronique et souffre d’hypertension. Jusqu’à présent, le détenu malade n’a jamais eu accès à des soins médicaux adéquats alors que les conditions carcérales sont misérables. Nous sommes très inquiets du danger fatal qui pourrait frapper la vie de ce jeune intellectuel appartenant à la nouvelle génération de démocrates dissidents au Viêt Nam. Nguyên Vu Binh est connu parmi des gens de lettres honnêtes, courageusement engagés contre l’injustice sociale et la corruption institutionnalisée dans leur pays. Nguyên Vu Binh avait collaboré pendant dix années avec la Revue’’Communisme’’, une publication officielle du parti communiste vietnamien.
Ce dernier le considérait comme ennemi du peuple après que Nguyên Vu Binh eût choisi d’être journaliste indépendant. Arrêté le 25 septembre 2002, il n’avait été condamné que le 31 décembre 2003, à 7 ans de prison et 3 ans de détention probatoire pour «espionnage». Son crime, c’est d’avoir écrit et diffusé sur Internet depuis 2001 de nombreux articles plaidant pour l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit. Parmi ses articles’’incriminés’’ figure son témoignage sur les violations des droits de l’homme au Viêt Nam. Depuis 4 ans, le cyberdissident est détenu dans une cellule exiguë du camp avec des prisonniers de droit commun.
Comme beaucoup d’autres cyberdissidents vietnamiens, Nguyên Vu Binh a été injustement emprisonné par un régime totalitaire pour n’avoir fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression et d’information.
Nguyên Lê Nhân Quyên, Ligue vietnamienne des droits de l’homme en Suisse